ion avec les gens, c'est d'abord une affaire de coeur. Si je suis parti de chez Virgin, c'est aussi parce qu'ils ont licencié 20 % du personnel et donc 20 % de mes potes avec lesquels je travaillais depuis des années. J'avais des relations d'amitié avec toutes ces personnes, il était hors de question de rester en tant qu'artiste quand des gens sont victimes d'une charrette. Que vouliez-vous raconter à travers ce livre ? Manu Chao. C'est un petit bouquin pour rêver. La première impression qu'on a en l'ouvrant, ce sont les dessins et le trait de crayon de Wozniak. Je suis en admiration devant son talent. Ses dessins me font partir. Ils racontent les mille facettes de ma vie. Ils évoquent beaucoup votre vie à Paris. Manu Chao. Je suis né à Paris. Je suis parisien, http://www.lb2.fr/chemise-burberry-rhythm-femme-foulard-homme-burberrys-pas-cher.html ]chemise burberry femme je n'ai pas choisi. C'est comme ça. Il y a beaucoup de textes que j'ai écrits adolescent sur les Abbesses l'hiver, Belleville, mon petit coin. Vous arrive-t-il d'avoir le blues de Paris quand vous êtes en voyage ? Manu Chao. Rarement. J'ai le blues de mes amis, de ma famille, des gens que j'aime. Je n'ai pas le blues de la ville. Au moment où je vous parle, j'ai le blues de Rio, le blues de la Galice en Espagne, de Naples. Quand je suis loin, parfois il m'arrive de penser au petit boulevard de Ménilmontant et de me demander ce que deviennent les potes. Quand comptez-vous repartir ? Manu Chao. Je vais rentrer dans mon quartier à Barcelone, en Espagne. Ensuite, http://www.lb2.fr/echarpe-burberry-doudoune-femme-burberry-produit-unique-pas-che-choisir.html ]echarpe burberry pas cher je n'ai absolument rien sur mon calendrier. J'ai mille projets, dont sûrement de continuer à travailler avec Wozniak. On s'est retrouvé avec un bouquin, mais la formule kiosque avec des petits fanzines, des journaux au format plus léger, ça peut être intéressant à développer. Pourquoi ne pas faire un truc régulier, éditer un petit journal tous les six mois ? Là, on vient de faire ce disque en français, j'ai un album en « portugnol-brésilien » à finir, on a un bouquin en espagnol quasiment fait. Après avoir été longtemps chez une major, vous êtes redevenu un artiste indépendant. Comment vivez-vous le fait de ne plus être sous contrat avec Virigin ? Manu Chao. Il était évident que ça allait se passer comme ça un jour. Au bout d'un moment, je n'ai plus eu besoin d'eux. Cela faisait déjà deux albums que j'étais chez Virgin uniquement en distribution. C'est mon collectif Radio Bemba qui produisait tout. Pensez-vous qu'un chanteur puisse vivre d'autoproduction dans un système dominé par l'industrie du disque ? Manu Chao. Il faut se rendre à l'évidence, il va être beaucoup moins facile pour un artiste de vivre des ventes du disque parce qu'il existe le download (téléchargement) sur Internet. Pour un artiste qui vend beaucoup comme moi, au lieu de vendre 1 million d'albums, je vais en vendre trois cent mille, http://www.lb2.fr/burberry-soldes-trench-burberry-service-pas-cher-classic.html ]trench burberry j'ai de quoi remplir mon réfrigérateur, mais pour un petit artiste, ça va être très dur. Actuellement, tout le monde parle des majors qui seraient en train de souffrir, mais ceux qui souffrent le plus ce sont les petits labels indépendants. Virgin ou Universal, s'ils vendent dix mille de moins à cause d'Internet, ça ne leur fait pas plus de mal que ça. Un petit label indépendant qui fait dix mille de moins, c'est la clé sous la porte à la fin du mois. Il faudrait que le public ait une éthique, qu'il pirate les disques des artistes qui vendent bien, mais pour ceux des petits labels, il faut aller acheter les disques, sinon ils vont mourir. Vous ne considérez pas que c'est une spoliation pour l'artiste et les ayants droit de se faire piller sa création par le biais du Net ? Manu Chao. C'est évident. Les droits sociaux que ce soit des musiciens, d'un travailleur à l'usine ou de n'importe quel salarié, http://www.lb2.fr/echarpe-burberry-doudoune-femme-burberry-produit-unique-pas-che-choisir.html ]doudoune burberry pas cher ils sont en train de fondre à vue d'oeil. Ce n'est pas très normal tout de même ? Manu Chao. C'est le capitalisme sauvage qui va dans ce sens-là. C'est terriblement dommageable. Les seuls qui peuvent mettre une règle, ce sont les gens par leur comportement. Les majors peuvent toujours se plaindre de la piraterie, si le prix du disque était p