ù avaient eu lieu les combats auxquels il avait participé, il le réalisa sous le franquisme déclinant. Celui qui suivit, le plus connu en France, Largas Vacaciones de 36 (1976, Longues Vacances de 36) est un film douloureux sur les combattants républicains et, http://www.lb2.fr/echarpe-burberry-doudoune-femme-burberry-produit-unique-pas-che-choisir.html ]burberry pas cher en même temps, sur l'indifférence des petits-bourgeois catalans qui ne se réveillèrent lorsque les troupes marocaines de Franco entrèrent à cheval dans Barcelone, superbe séquence ouvrant sur le cauchemar à venir qui en est la conclusion. Dans son livre de passion et d'exigence historique la Guerre d'Espagne au cinéma (Éditions du Cerf, 1986), Marcel Oms rappelle que la mort de Franco fut annoncée alors même que, dans un village proche de Barcelone, on pouvait rencontrer des figurants du film en tenue de combattants républicains, des paysans s'écriaient : Ja estan aqui ! (Ils sont déjà là), pensant que les vaincus de 36 n'avaient pas perdu une minute pour revenir. Toujours la mémoire : parlant de son troisième film, http://www.lb2.fr/bob-burberry-trench-femme-burberry-londres-pas-cher-manteau-2014.html ]trench burberry la Vieja Memoria (1978), fait d'entretiens avec des anciens des deux camps, http://www.lb2.fr/trench-burberry-a-jour-echarpe-burberry-femme-pas-cher-monde-2015.html ]trench burberry pas cher Jaime Camino écrit (toujours rapporté par Marcel Oms) : « Mon intention, dans ce vieux projet caressé depuis 1970, a été et demeure de recueillir le témoignage vivant, oral et écrit, des grands protagonistes de la période cruciale pour notre histoire que fut la guerre civile. Mon métier n'est pas d'être historien ou journaliste. Mes intentions n'entrent dans aucun de ces champs. Si j'ai poussé plus avant mon projet, http://www.lb2.fr/chemise-burberry-rhythm-femme-foulard-homme-burberrys-pas-cher.html ]chemise femme burberry c'est que, comme cinéaste, j'ai ressenti l'urgence de recueillir le témoignage direct de ces personnages avant que le pas inexorable du temps ait rendu la chose impossible. » On croirait ce texte écrit pour les Enfants de Russie et c'est bien ce qui fait la force du film : il y avait urgence à le faire. Urgence vécue au plus profond par ceux-la mêmes que le cinéaste interroge. Comme s'ils savaient qu'une occasion leur était enfin donnée, qu'ils n'avaient peut-être jamais trouvée, enfouissant leur mal-être dans le silence, et qu'ils ne retrouveront jamais plus, de parler de cet arrachement qui les laisse différents des autres hommes et femmes. Paroles terribles de ces gens qui, quadragénaires lorsqu'ils retrouvèrent à la fin des années cinquante leurs parents, ne surent pas trouver les mots pour leur parler, rancoeur que l'on ose à peine exprimer et qui passe dans de lourds silences, contre les parents qui ne reconnurent pas dans ces adultes les enfants dont ils avaient pleuré le départ. C'est un film douloureux, où les images d'archives de l'accueil chaleureux des enfants espagnols en URSS, vus comme des enfants de héros « levés avant le jour » contre les nazis, leur vie protégée dans les camps de pionniers, sont confrontées aux souvenirs de déchirements. Mais le plus terrible : ces « enfants de Russie » se vivent aujourd'hui comme des hom- mes de nulle part. Certains de ceux qui, devenus là-bas passablement anticommunistes, avaient voulu retourner en Espagne dès que l'occasion leur en fut donnée, n'ont pu tenir le coup : ils sont repartis vers le pays qui les avait accueillis. « Russe en Espagne, espagnol en Russie, qui suis-je ? » dit l'un d'eux. Le mérite de ce film est de faire que cette somme de destins individuels trouve sa place dans l'histoire, la gran- de, comme on dit, et de se garder de juger ses protagonistes. E. B. 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture - le 29 Octobre 2004 culture l essentiel Danger sur la restauration Manifestation des artisans de monuments historiques devant l'Assemblée nationale. 200 artisans et chefs d'entreprise de restauration des monuments historiques ont manifesté mercredi devant l'Assemblée pour protester contre la baisse des crédits qui les menace. Les manifestants (tailleurs de pierre, couvreurs, sculpteurs, maîtres verriers, chefs d'entreprise) brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « France, tu oublies ton patrimoine » ou « Nos savoir-faire v