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(@Anonym)
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uerait à coup sûr le rire, mais pour admirer la performance. M. Moose (Charley Chase), qui a de grandes dents, de morse, dit sa femme, dotée, elle, d'un appendice nasal à rendre jaloux Cyrano, décide de se les faire limer pour lui faire une surprise, alors que, dans le même temps, Mme Moose se fait non moins clandestinement rectifier le nez. On devine la suite, ou plutôt on ne peut la deviner, car on a perdu l'habitude de ce cinéma en pleine jeunesse qui ne sait qu'inventer pour aller toujours plus vite, frapper toujours plus fort, interdire au spectateur de s'interroger sur la vraisemblance du point de départ. Car bien sûr, M. et Mme Moose, qui, se retrouvant dans une soirée, ne se reconnaissent pas, ébauchent une idylle que l'un et l'autre veulent à tout prix garder secrète à l'égard du conjoint. Et toutes ces portes qui claquent, s'ouvrent et se ferment sont celles de leur appartement commun où chacun d'eux va au même moment se changer pour la soirée. On reste stupéfié devant la précision millimétrique des gags qui permettent à chacun de se trouver à l'endroit que l'autre vient à l'instant de quitter. Stupéfié aussi de l'inventivité des combinaisons mises en éuvre pour agencer ces chassés-croisés, tantôt à l'horizontale, sur le plan d'un étage, de la salle de bains aux chambres, tantôt à la verticale, l'escalier à deux volées jouant dans ce cas le rôle des portes escamoteuses. Mais plus encore que cette virtuosité, ce qui frappe aujourd'hui, c'est l'extraordinaire liberté de ton de ces comédies d'origine. Faisant leur miel de tout ce qui pouvait alors réjouir le public populaire, des grosses farces de foire au music-hall dans ses numéros les plus grivois, elles inventaient dans l'allégresse le cinéma des Années folles, celles du jazz à danser, du charleston, des jupes et des cheveux courts, dans l'explosion qui suivit la fin de la Première Guerre mondiale. Car les quatre comédies (de la même durée à très peu près) proposées dans ce programme sont toutes du même tonneau, http://www.madeintoulouse.fr ]polo ralph lauren pas cher si le nombre de portes claquant varie de l'une à l'autre : dans la dernière, Une soirée de folie (What Price Goofy, http://www.madeintoulouse.fr ]ralph lauren pas cher france 1925), au lieu de deux personnages se dissimulant l'un à l'autre, http://www.madeintoulouse.fr ]polo ralph lauren pas cher il y en a six, le mari, la femme jalouse, l'amie de celle-ci, leur majordome, une universitaire et un cambrioleur, ce qui multiplie d'autant les possibilités de rencontres à éviter et de situations plus scabreuses les unes que les autres. Sans parler du chien Buddy, merveilleux cabotin présent dans tous les films qui, assis ici sur son arrière-train, le museau entre les pattes, risque un éil tricheur alors que son maître lui apprend à jouer à cache-cache, prélude à un gag à double détente aux effets ravageurs. On est déjà très près de la folie destructrice de Laurel et Hardy, ce couple étrange qu'allait diriger Leo McCarey dans les meilleurs de leurs films. Mais plus près encore peut-être de ces variations sur l'interdit de l'adultère que seraient, non plus sur le mode burlesque mais mélancolique, http://www.madeintoulouse.fr ]ralph lauren soldes les comédies des années trente comme Cette sacrée vérité (1935) ou Elle et lui (1939). Il n'empêche : cette liberté de ton, le rythme syncopé de ces quatre burlesques porte sans doute, tout autant que celle d'un cinéaste maître de ses effets, la marque d'un temps d'insouciance que la grande crise de 1929 allait balayer. Et l'on mesure mieux quels bouleversements connurent les États-Unis et le monde quand on se souvient, devant ces folies, des bondieuseries que commit Leo McCarey dans l'autre après-guerre, comme les Cloches de Sainte-Marie (1945), http://www.madeintoulouse.fr ]ralph lauren pas cher et de ses deux films de propagande anticommuniste que furent My Son John, 1956, et Satan Never Sleeps, 1962. D'autres ont trouvé une cohérence dans l'éuvre de cet auteur à la palette si large et on lira avec intérêt le petit livre enthousiaste que, http://www.madeintoulouse.fr ]ralph lauren soldes sous des signatures diverses de connaisseurs, le Festival d'Amiens et la Cinémathèque ont publié sur lui en 1998. Aussi, le jugement porté sur lui dans ce bref article est peut-être trop a


   
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