ment. "Je suis retourné à mes pénates", dit-il de sa voix de basse, celle qui savait si bien interroger Papon, http://www.lepalmierclubhouse.fr/doudoune-lacoste-chaussure-de-marque-site-vetement-femme-homme-lacoste-pas-cher-en-ligne/ ]chaussure lacoste http://www.lepalmierclubhouse.fr/doudoune-lacoste-chaussure-de-marque-site-vetement-femme-homme-lacoste-pas-cher-en-ligne/ ]lacoste homme si bien fouiller ses failles, http://www.lepalmierclubhouse.fr/doudoune-lacoste-chaussure-de-marque-site-vetement-femme-homme-lacoste-pas-cher-en-ligne/ ]chaussure lacoste homme ses contradictions. Gérard Boulanger, l'avocat bordelais de la plupart des parties civiles, lui a souvent reproché son autoritarisme. On l'a vu quelquefois sortir furieux du prétoire, se plaignant d'être censuré. Aujourd'hui, il lui rend hommage en se réjouissant notamment que le procès ait permis de "faire le lien entre les crimes contre l'humanité et les crimes de décolonisation qu'a commis Papon". Il garde cependant une dent féroce contre certains médias "qui auraient voulu nous dicter ce que l'on avait à faire". Vidé, brisé par ses seize ans d'instruction et ces six mois de procès? Au contraire. "J'avais adopté une attitude monacale, je n'allais plus nulle part, le procès Papon était devenu une activité monomaniaque. Il était temps que ça cesse." Trois semaines de vacances ont suffit, assure-t-il, pour qu'il se replonge dans son activité d'avocat quotidien. Avec une nouvelle stature en plus: "Les gens ont compris, maintenant, que quand je prends un dossier, je ne le lâche plus." Dans quel état d'esprit se trouvait Marc Robert, l'avocat général, il y a un an? "Difficile à dire", répond-il, la pipe vissée aux lèvres. "On avait envie de commencer enfin un procès dont on entendait parler partout." Et maintenant? "Il y a la réaction, primaire, de soulagement parce que c'est terminé et que Papon a été condamné. Mais il reste cette question: est-ce que les choses ont vraiment changé au niveau des institutions et des hommes?" Il n'est pas près de tourner la page, Marc Robert. Les témoignages des victimes l'ont marqué "de manière indélébile". Il est désormais "très réceptif" à tout ce qui touche à la Shoah, dont il ne connaissait que "les grandes lignes". Depuis le verdict, parce qu'"il faut laisser les choses reposer", http://www.lepalmierclubhouse.fr/sacoche-lacoste-polo-femme-lacoste-pas-cher-toulouse-soldes-lacoste-sportif-homme/ ]lacoste homme il a renoué avec sa passion initiale, le haut Moyen Age. Il ne sait pas s'il trouvera un jour la force de reprendre ses notes d'audience, ses milliers d'archives personnelles, parce qu'"on ne peut plus, quand on a suivi ce dossier, s'y intéresser en historien". D'ailleurs, fait "totalement exceptionnel", il a noué de véritables amitiés avec plusieurs parties civiles. "Au-delà de la paperasse, ce sont elles qui nous ont fait découvrir la réalité du dossier. De manière révoltée. Mais jamais haineuse." "Révoltante": c'est ainsi qu'Esther Fogiel qualifie l'attitude de Maurice Papon, cette "arrogance" si ouvertement affichée depuis le verdict. En 1942, la petite fille de sept ans et demi a perdu sa mère, http://www.lepalmierclubhouse.fr/sacoche-lacoste-polo-femme-lacoste-pas-cher-toulouse-soldes-lacoste-sportif-homme/ ]lacoste pas cher son père, son petit frère Bernard et sa grand-mère, tous envoyés vers Auschwitz, via Drancy, dans deux convois partis de Bordeaux. Abusée par la "famille d'accueil" chez qui ses parents l'avaient placée, violée, elle a subi le martyr et a dû se débattre avec la "culpabilité d'être juive". Plus tard, soutenue par son cousin Maurice Matisson, elle a porté plainte contre l'ancien secrétaire général de la préfecture de la Gironde quand tout le monde croyait à une farce. Il y a quelques mois, elle s'agrippait à la barre pour terminer sa déposition devant la cour. Depuis le verdict, elle reconnaît s'être débarrassée de sa "résignation", de la sorte de "compassion" qu'il lui arrivait de ressentir pour Maurice Papon. Elle qui a longtemps pensé qu'une simple condamnation de principe suffisait, qu'il n'était pas besoin de mettre un vieil homme en prison, elle a changé d'avis. "On ne doit pas rester seulement dans le symbolique", dit-elle, un peu amère que la "complicité d'assassinat n'ait pas été retenue contre lui". Comme Michel Slitinsky, qui a retrouvé le sourire en même temps que la douceur de ses trois chats, le cousin d'Esther, Maurice Matisson, vient de publier un livre autour du procès (1). Il assure avoir désormais "posé son paquet" et retrouvé son état d'esprit "d'avant 1942". Elle pense, au contraire, que "rien n'a vraiment changé au fond". Elle a fait connaissance avec Ra
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22. November 2014 21:50